Ma seule consolation dans cette situation politique lamentable est de lire cette newsletter dont j’adore le fond comme la forme et ses formules qui fond mouche !
Utiliser le “both side” sur le sujet de la dette, c'est vraiment reprendre les éléments de langage du capitalisme parasitaire qui extrait sans payer ses externalités négative.
La structure de la cause de la dette est très bien connue. Elle vient de plusieurs chocs (fin du rattrapage des 30 glorieuses, Covid 19, sauvetage des banques privées en 2009) - dont le dernier est déjà un exemple clair de privatisation des revenus / sociabilisation des risques et perte.
Mais surtout, sa constituante structurelle est le caractère très régressif des contributions sociales : les grandes fortunes et les multinationales ne contribuent tout simplement pas assez (voir pas du tout).
Et ils sont parasitaire (détruisent l'hôte qui les fait vivre en se gavant) à tel point qu'en plus ils sont la première source d'aide.
Double peine.
Vous pouvez lire Zucman/Saez “Le Triomphe de l'injustice - Richesse, évasion fiscale et démocratie” qui propose même des solutions, ou leurs nombreuses publications sur le sujet.
Sérieux, demander au français une contribution de 50Mds lorsqu'on fait sauter l'ISF pour ce montant parce-que “c'était peanuts”, et alors que les aides aux multinationales et la non contribution des fortunes supérieure à 50 millions d'euros correspond à des entrées manquantes se comptant en centaine de milliard, c'est vraiment juste faire le jeux de cette classe.
Du coup, ca me parait être très responsable de se lever contre cette injustice fondamentale et structurelle.
Ca fait 30 ans que tout le monde dit “tut tut tut, pas de vagues, on fait un compromis, on se retrouve au milieu” alors que les très riches (humains et entreprises) poussent tant que possible leur points.
Effectivement, on conservant la même approche, on ne va pas changer les conséquences. Et donc crise.
Ma seule consolation dans cette situation politique lamentable est de lire cette newsletter dont j’adore le fond comme la forme et ses formules qui fond mouche !
Utiliser le “both side” sur le sujet de la dette, c'est vraiment reprendre les éléments de langage du capitalisme parasitaire qui extrait sans payer ses externalités négative.
La structure de la cause de la dette est très bien connue. Elle vient de plusieurs chocs (fin du rattrapage des 30 glorieuses, Covid 19, sauvetage des banques privées en 2009) - dont le dernier est déjà un exemple clair de privatisation des revenus / sociabilisation des risques et perte.
Mais surtout, sa constituante structurelle est le caractère très régressif des contributions sociales : les grandes fortunes et les multinationales ne contribuent tout simplement pas assez (voir pas du tout).
Et ils sont parasitaire (détruisent l'hôte qui les fait vivre en se gavant) à tel point qu'en plus ils sont la première source d'aide.
Double peine.
Vous pouvez lire Zucman/Saez “Le Triomphe de l'injustice - Richesse, évasion fiscale et démocratie” qui propose même des solutions, ou leurs nombreuses publications sur le sujet.
Sérieux, demander au français une contribution de 50Mds lorsqu'on fait sauter l'ISF pour ce montant parce-que “c'était peanuts”, et alors que les aides aux multinationales et la non contribution des fortunes supérieure à 50 millions d'euros correspond à des entrées manquantes se comptant en centaine de milliard, c'est vraiment juste faire le jeux de cette classe.
Du coup, ca me parait être très responsable de se lever contre cette injustice fondamentale et structurelle.
Ca fait 30 ans que tout le monde dit “tut tut tut, pas de vagues, on fait un compromis, on se retrouve au milieu” alors que les très riches (humains et entreprises) poussent tant que possible leur points.
Effectivement, on conservant la même approche, on ne va pas changer les conséquences. Et donc crise.